Il est très difficile de mesurer le bénéfice, ou plutôt les bénéfices, liés à l’intervention d’un architecte informatique compétent.
Nous pouvons lister, à titre d’illustration, quelques risques communs liés à la non utilisation d’un architecte informatique :
Imaginer et réaliser un système suffisant mais pas excessif n’est pas un exercice facile. Tôt ou tard, la sous-évaluation induira une révision des chantiers et des budgets. La surévaluation oblige le client à dépenser mal, trop et souvent trop tôt.
L’intervention de plusieurs fournisseurs sans maître d’œuvre débouche généralement sur des rejets croisés de la responsabilité d’un manquement quelconque : retard dans la livraison d’un composant nécessaire à un autre fournisseur, malentendu à propos d’un interface entre programmes livrés par plusieurs fournisseurs etc.…
Une mauvaise spécification ou une spécification insuffisante induit malentendus sur malentendus entre le client et l’entrepreneur. Le client, de bonne foi, « avait cru comprendre, de bonne foi que… ». L’entrepreneur, de bonne foi, « n’avait jamais envisagé cette fonctionnalité ».
Comme il faut trouver un compromis pour aplanir le malentendu, le client doit payer des suppléments imprévus et l’entrepreneur doit revoir ses échéanciers de livraison.
Le rejet du nouveau système installé.
L’architecte a compris le métier de son client, et a calibré l’adéquation du nouveau système informatique par rapport aux processus et à l’organisation de son client. Sans la compréhension détaillée de la valeur ajoutée du système par rapport à l’entreprise, le risque de voir les utilisateurs sous-utiliser ou se détourner du nouvel outil est élevé.
"Ce qui coûte le plus cher dans une construction ce sont les erreurs"
Ken Follett
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